Histoire & Mesure, volume XXIII, n° 2/2008

Art et mesure
Résumé
Mesurer le beau, le génie, la création : une gageure, voire un sacrilège ? Du roman d'aventures à l'art contemporain en passant par la peinture flamande ou la poésie, de l'époque moderne à nos jours, des auteurs historiens, historiens de l'art ou sociologues, font le point sur ce que la mesure a d'ores et déjà apporté à l'étude de la création, et notamment à l'histoire des publics, des marchés ou des réputations.L'histoire de l'art et celle de la littérature furent parmi les premières disciplines à disposer de gisements de sources facilement quantifiables : catalogues d'éditeurs, de bibliothèques, de librairies, répertoires de collections, catalogues d'expositions et de ventes... Pourtant, statistiques, graphiques et cartes n'y ont pas bonne presse. Un usage contrôlé et ... Lire la suite
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Livre broché
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ISSN 09821783
Date de première publication du titre 26 janvier 2009
ISBN 9782713221941
EAN-13 9782713221941
Référence HM232-01
Nombre de pages de contenu principal 272
Format 16 x 24 x 1.6 cm
Poids 467 g

Introduction – L'histoire de l'art et le quantitatif : une querelle dépassée de Béatrice Joyeux-Prunel

Gisèle Sapiro, " Mesures du littéraire : approches sociologiques et historiques " ;
Blaise Wilfert-Portal, " La place de la littérature étrangère dans le champ littéraire français autour de 1900 " ;
Sébastien Dubois, " Mesurer la réputation. Reconnaissance et renommée des poètes contemporains " ;
Victor Ginsburgh, François Mairesse et Sheila Weyers, " De la narration à la consécration. L'exemple de la peinture flamande de Van Eyck à Rubens " ;
Fabien Accominotti, " Marché et hiérarchie : la structure sociale des décisions de production dans un marché culturel. Le cas des galeries d'art parisiennes des années 1920 " ;
Fabienne Dumont, " Intérêt et limites des analyses chiffrées de l'art contemporain d'un point de vue féministe : l'exemple des années 1970 françaises ".

Comptes rendus par Jean Heffer

Mesurer le beau, le génie, la création : une gageure, voire un sacrilège ? Du roman d'aventures à l'art contemporain en passant par la peinture flamande ou la poésie, de l'époque moderne à nos jours, des auteurs historiens, historiens de l'art ou sociologues, font le point sur ce que la mesure a d'ores et déjà apporté à l'étude de la création, et notamment à l'histoire des publics, des marchés ou des réputations.L'histoire de l'art et celle de la littérature furent parmi les premières disciplines à disposer de gisements de sources facilement quantifiables : catalogues d'éditeurs, de bibliothèques, de librairies, répertoires de collections, catalogues d'expositions et de ventes... Pourtant, statistiques, graphiques et cartes n'y ont pas bonne presse. Un usage contrôlé et réfléchi de la mise en série, de la construction de bases de données et de leur analyse quantitative ou formelle ne peut-il pas contribuer à renouveler l'histoire des réputations, des publics, des marchés de l'art, voire celle des oeuvres elles-mêmes ?À partir d'études de cas novatrices, les contributeurs démontrent qu'à condition de mêler intimement les approches qualitative et quantitative, on peut aussi étudier non seulement l'activité d'intermédiaires comme les critiques ou les galeries d'art, mais aussi l'histoire matérielle des instruments de musique, ou encore, au plus près de la création, des choix de programmation ou des collaborations entre artistes.

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