Montrer/Cacher

La représentation et ses ellipses dans le théâtre des 17e et 18e siècles
Lucie COMPARINI,Marc VUILLERMOZ
Date de publication
23 mars 2009
Résumé
 Que doit-on montrer, que doit-on cacher au théâtre ? Et au nom de quels principes ? Au 17e et au 18e siècles, ces questions essentielles concernent avant tout les auteurs. En l'absence de véritable " metteur en scène ", ceux-ci cherchent en effet à inscrire dans leurs oeuvres toutes les indications spectaculaires jugées nécessaires à leur représentation, et ceci en conciliant les exigences de la fiction théâtrale, les préceptes esthétiques et moraux en vigueur, et les contraintes techniques imposées par la scène. Enjeu majeur de l'art dramatique, la problématique du montré et du caché intéresse néanmoins également les théoriciens des deux siècles, les illustrateurs des pièces, et bien entendu les metteurs en scène contemporains, qui envisagent de façon radicalement nou ... Lire la suite
FORMAT
Livre broché
18.00 €
Ajout au panier /
Actuellement Indisponible
Date de première publication du titre 23 mars 2009
ISBN 9782915797510
EAN-13 9782915797510
Référence 112577-43
Nombre de pages de contenu principal 300
Format 15 x 23 x 1.7 cm
Poids 453 g

Avant-propos
Partie I: Réflexion théorique et dramaturgie
Emmanuelle Hénin, " Médée aux limites de la représentation : le traitement scénique de l'infanticide " ;

Vincenza Perdichizzi, " Le manteau de Timanthe dans la tragédie classique : échos théoriques et répercussions scéniques à l'époque moderne " ;
 
Gaël Le Chevalier, " La proie pour l'ombre ou la fable de l'obscurité chez Thomas Corneille " ;

Marc Vuillermoz, " L'articulation du montré et du caché dans le Torrismon de Dalibray " ;

Lucie Comparini, " Montrer davantage et cacher l'essentiel : les voies nouvelles empruntées par Carlo Goldoni dans La Putta onorata ".
 
Partie II: Approche générique
Daniela Dalla Valle, " L' Aminta en France en 1632 : mettre en scène ou raconter l'intrigue " ;
 
Laura Rescia, " L' Aminta en France en 1632 : traduire ou adapter " ;
 
Véronique Sternberg, " Définir l'inutile : Scarron adaptateur de Comedias " ;
 
Maria Grazia Porcelli, " Secrets, Confidences, Révélations Stratégies de la communication dans la comédie du 18e siècle " ;

Christian Biet, " Montrer, montrer, montrer, la tragédie sanglante du premier 17e siècle, une affaire de violence " ;
 
Bénédicte Louvat-Molozay, " "Puis-je voir de ton corps le déplorable reste ?" (La Pinelière, Hippolyte). La mort des amants et son inscription scénographique dans la tragédie des années 1630 ".


Partie III: L'expérience de la scène et les traces de la représentation
Julia Gros de Gasquet, " Jouer l'hypotypose Le rôle de la gestuelle et son rapport à la déclamation dans l'interprétation de Bérénice (acte I, scène 5) et d'Andromaque (acte III, scène 8) de Racine " ;
 
Catherine Ailloud-Nicolas, " Cacher/montrer : une clé dramaturgique pour les metteurs en scène de L'Île des esclaves " ;

Jacques Lassalle, " Notes de travail sur le caché et le montré durant les répétitions du Campiello de Goldoni à la Comédie-Française " ;
 
Alain Riffaud, " La typographie au service du théâtre : les innovations des années 1630 " ;

Françoise Decroisette, " Le lit d'Hipermestra : le théâtre dans le secret des archives ".

Note sur les auteurs
Index

 Que doit-on montrer, que doit-on cacher au théâtre ? Et au nom de quels principes ? Au 17e et au 18e siècles, ces questions essentielles concernent avant tout les auteurs. En l'absence de véritable " metteur en scène ", ceux-ci cherchent en effet à inscrire dans leurs oeuvres toutes les indications spectaculaires jugées nécessaires à leur représentation, et ceci en conciliant les exigences de la fiction théâtrale, les préceptes esthétiques et moraux en vigueur, et les contraintes techniques imposées par la scène. Enjeu majeur de l'art dramatique, la problématique du montré et du caché intéresse néanmoins également les théoriciens des deux siècles, les illustrateurs des pièces, et bien entendu les metteurs en scène contemporains, qui envisagent de façon radicalement nouvelle les rapports entre le dit et le représenté. Textes, mises en scène, pratiques de jeu, iconographie constituent donc les objets d'étude des contributions rassemblées dans ce volume.Si différentes soient les approches de la problématique générale, deux axes de recherche principaux ont été privilégiés : l'analyse des relations entre le montré et le caché, des règles qui président à leur distribution (dans les pièces, leur mise en scène, leur impression par les typographes, les documents d'archive, ...), et une réflexion sur le statut du texte et de l'image dans l'expression théâtrale de l'âge classique

Recommandations