L'auteur défend ici la conception d'une socio-sémiotique reposant sur la co-présence des actants, et plus précisément sous le régime de la "contagion". Il propose surtout d'étendre le domaine de la sémiotique à l'expérience sensible (le vécu), et d'ajouter, au titre des objets analysables, au-delà des textes et des situations, l'être-au-monde lui-même. Il en résulte que, sur le plan théorique, la sémiotique de l' "union" vient compléter celle de la "jonction", et que, sur le plan méthodologique, les phénomènes sont saisis sous l'angle de la "contagion" plutôt que sous celui des valeurs distinctives.
L'auteur défend ici la conception d'une socio-sémiotique reposant sur la co-présence des actants, et plus précisément sous le régime de la "contagion". Il propose surtout d'étendre le domaine de la sémiotique à l'expérience sensible (le vécu), et d'ajouter, au titre des objets analysables, au-delà des textes et des situations, l'être-au-monde lui-même. Il en résulte que, sur le plan théorique, la sémiotique de l' "union" vient compléter celle de la "jonction", et que, sur le plan méthodologique, les phénomènes sont saisis sous l'angle de la "contagion" plutôt que sous celui des valeurs distinctives.