Ce nouveau numéro de la Revue franco-maghrébine de droit regroupe deux études, sur la filiation servile en Afrique du nord francophone, rédigées à des époques différentes.L'évocation d'un droit sanctionnant l'existence de groupes statutairement hiérarchisés par des jurisprudences postérieures aux indépendances suscite une interrogation sur le rôle joué par la France dans le maintien des structures esclavagistes au Maroc et en Mauritanie. Le choix de ces deux pays n'est pas anodin dans la mesure où le droit colonial qui leur était applicable était différemment fondé.
Ce nouveau numéro de la Revue franco-maghrébine de droit regroupe deux études, sur la filiation servile en Afrique du nord francophone, rédigées à des époques différentes.L'évocation d'un droit sanctionnant l'existence de groupes statutairement hiérarchisés par des jurisprudences postérieures aux indépendances suscite une interrogation sur le rôle joué par la France dans le maintien des structures esclavagistes au Maroc et en Mauritanie. Le choix de ces deux pays n'est pas anodin dans la mesure où le droit colonial qui leur était applicable était différemment fondé.