Le diable symbolise tous les forces qui assombrissent, affaiblissent la conscience et la font régresser. Dans son Dictionnaire infernal de 1863, Collin de Plancy le décrit comme "celui qui se reconnaît à sa froide méchanceté, à ce rire amer qui insulte aux larmes, à la joie féroce que lui cause l'aspect des douleurs. " Sur la scène lyrique, le diable est doté d'attributs vocaux particuliers : parole de la voix chantée, mais aussi cris suraigus (interprétés souvent par des voix féminines), rire et même sifflet. Le lyrisme ne serait-il pas d'essence diabolique, dans ses effets de séduction et de plaisir ? La question fut débattue par des théologiens chrétiens et musulmans.
Le diable symbolise tous les forces qui assombrissent, affaiblissent la conscience et la font régresser. Dans son Dictionnaire infernal de 1863, Collin de Plancy le décrit comme "celui qui se reconnaît à sa froide méchanceté, à ce rire amer qui insulte aux larmes, à la joie féroce que lui cause l'aspect des douleurs. " Sur la scène lyrique, le diable est doté d'attributs vocaux particuliers : parole de la voix chantée, mais aussi cris suraigus (interprétés souvent par des voix féminines), rire et même sifflet. Le lyrisme ne serait-il pas d'essence diabolique, dans ses effets de séduction et de plaisir ? La question fut débattue par des théologiens chrétiens et musulmans.