Austriaca, n° 53/décembre 2001

Le théâtre autrichien des années 1990
Revue
Austriaca
Editeur
Presses universitaires de Rouen et du Havre
Date de publication
1er janvier 2004
Résumé
Le décès de Thomas Bernhard (1989), qui fut pendant une génération une figure emblématique du paysage scénique autrichien, et le 20e siècle finissant ont légitimé un premier bilan de la dernière décennie de ce théâtre (1990-2000) auquel se consacre entièrement la publication. Nourris de la révolution du "Groupe viennois", voire de "l'Actionisme", acteurs de la "Beat Generation" grandement grazoise en l'occurrence, les auteurs dramatiques confirmés — pas forcément connus/traduits en France (W. Bauer, F. Mitterer) — sont toujours là (Handke, Jelinek, Turrini). Les plus jeunes font leurs premiers pas (M. Streeruwitz, M. Helfer, M. Kreidl), parfois, telles des étoiles filantes (W. Schwab), et sont encore inconnus en France (Werner Kofler, Caf' Conc', 2001). L'imaginaire con ... Lire la suite
FORMAT
Livre broché
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Actuellement Indisponible
ISSN 03964590
Crédit
Date de première publication du titre 1er janvier 2004
ISBN 9782877753395
EAN-13 9782877753395
Référence AC053-27
Nombre de pages de contenu principal 338
Format 15.5 x 24 x 1.8 cm
Poids 534 g
Jeanne BENAY et Alfred PFABIGAN : Préface. Au nom de la théâtralité, de l'authenticité et de la mémoire collective. Alfred PFABIGAN : Thomas Bernhard - ein " Geschichtenzerstorer " als Dramatiker. Christine AQUATIAS : Wolfgang Bauers " Skizzenbuch " ou " summa summarum ". Bilan en trompe-l'œil des réflexions menées par un dramaturge sur son art. Brigitte DESBRIÈRE-NICOLAS : Le retour de Peter Handke au théâtre. Renouvellement ou impasse ?. Jean-Claude FRANÇOIS : Le théâtre de Peter Turrini dans les années 1990. De la " pièce populaire " au fantastique et au grotesque. Marie REYGNIER : Le cercle invisible. La réception française de Peter Turrini. Daniela BARTENS : Vom Lautwerden der Stille. Umwege zu Elfriede Jelineks Haider­ Österreich in " Das Lebewohl. 3kt. Dramen ". Jürgen DOLL : " La vie est un songe", version actuelle. A propos de " Bestien im Friihling " de Monika Helfer. Hilde HAIDER-PREGLER : Theater gegen das Vergessen. Felix Mitterers Blick auf die Vergangenheit. Manfred MITTERMAYER : " Forschungsreisen ins Verborgene ". Zum intertextuellen Konstruktionsprinzip der Theaterstiicke von Mariene Streeruwitz. Jacques LAJARRlGE : Antonin Artaud revisité par Werner Schwab. Un petit théâtre autrichien de la cruauté. Jeanne BENAY : Margret Kreidl ou" la dramatisation du langage". Heinz SCHWARZlNGER : Les" Semaines du théâtre autrichien " : un théâtre de résistance. TEXTE INÉDITS. Bernard BANOUN : Introduction à CafConc' Treblinka (2001) de Werner Kofler. Werner KOFLER : Caf' conc' Treblinka (2001). Traduit de l'allemand par Bernard Banoun. DÉBAT AUTOUR DE KARL KRAUS. Dietmar GOLTSCHNlGG : " Der Fall Heine ". Wider die apologetische Kraus-Forschung!. Jacques LE RIDER : Note bibliographique sur l'ouvrage d'Hermann Dorowin. Gerald STIEG : Replik
Le décès de Thomas Bernhard (1989), qui fut pendant une génération une figure emblématique du paysage scénique autrichien, et le 20e siècle finissant ont légitimé un premier bilan de la dernière décennie de ce théâtre (1990-2000) auquel se consacre entièrement la publication. Nourris de la révolution du "Groupe viennois", voire de "l'Actionisme", acteurs de la "Beat Generation" grandement grazoise en l'occurrence, les auteurs dramatiques confirmés — pas forcément connus/traduits en France (W. Bauer, F. Mitterer) — sont toujours là (Handke, Jelinek, Turrini). Les plus jeunes font leurs premiers pas (M. Streeruwitz, M. Helfer, M. Kreidl), parfois, telles des étoiles filantes (W. Schwab), et sont encore inconnus en France (Werner Kofler, Caf' Conc', 2001). L'imaginaire continue à se déployer avec fécondité, les langages se stratifient, la poétologie dialogique évolue (interviews, cours d'esthétique dramatique) mais les années post-waldheimiennes ont aussi marqué les esprits. Si les "anciens" renouvellent leurs discours, les nouveaux prennent la relève : tous au nom de la théâtralité, de l'authenticité et/ou de la mémoire collective.

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